En mai dernier, l’Assemblée générale des Nations Unies a décidé de dédier le 22 août aux personnes victimes et survivantes d’attaques contre des minorités religieuses en l’appelant Journée internationale de commémoration des personnes victimes de violences en raison de leur religion ou de leurs convictions. L’Assemblée s’est dite « vivement préoccupée par le fait que, partout dans le monde, des personnes, en particulier des membres de communautés et minorités religieuses, continuent d’être visées par des manifestations d’intolérance et des actes de violence en raison de leur religion ou de leurs convictions, et que ces agissements sont de plus en plus nombreux et de plus en plus graves, sont souvent de nature criminelle et présentent parfois des traits communs. »[1]
Dans sa résolution, l’Assemblée a également « condamné énergiquement les actes de violence et de terrorisme qui continuent d’être commis à l’encontre de personnes, en particulier les membres de minorités religieuses, sous le couvert ou au nom d’une religion ou d’une conviction, et a souligné qu’il importe de mener une action préventive globale au niveau local, en y associant un vaste ensemble de parties, y compris la société civile et les communautés religieuses. » [2] Le texte, adopté à l’unanimité, souhaite que cette journée « soit célébrée comme il convient ».
En France, pour la première édition de la journée, l’Aide à l’Église en Détresse « a invité les communautés à se rassembler et à célébrer des messes » pour les chrétiens persécutés. Ils sont environ 200 millions à ne pas pouvoir pratiquer librement leur foi ou à être persécutés en raison de leur foi. Prier pour eux, en ce jour où nous fêtons la Vierge Marie Reine, est un acte de solidarité qui, nous le croyons, dans la réalité de la communion de l’Église et des saints, n’est pas du tout anodin !
[1] https://undocs.org/fr/A/73/L.85
[2] https://undocs.org/fr/A/73/L.85
Source : https://www.un.org/press/fr/2019/ag12147.doc.htm et Cathobel