5 juin – Sixième jour de la neuvaine de Pentecôte

Enseigner

Chant à l’Esprit :

Parole de Dieu :

« Or tout ce que Dieu a créé est bon, et rien n’est à rejeter si on le prend dans l’action de grâce, car alors, cela est sanctifié par la Parole de Dieu et la prière. En exposant ces choses aux frères, tu seras un bon serviteur du Christ Jésus, nourri des Paroles de la foi et de la bonne doctrine que tu as toujours suivie. » 1 Timothée 4, 4-11

Méditation : (Libre. Ci-dessous courte proposition)
« Si l’on est fait pour enseigner, que l’on enseigne ! » (Rm 12, 7)
En parlant de l’Église d’Antioche, les Actes des Apôtres (Ac 13, 1) relèvent déjà qu’il y avait dans cette communauté des prophètes (chrétiens) et des hommes chargés d’enseigner ; plusieurs noms sont même cités. N’est-ce pas un signe clair de l’importance de la transmission de la Bonne Nouvelle, dans un temps de diffusion rapide de la foi dans le Messie Seigneur, aussi bien dans le monde des Juifs que dans les nations autour de la Méditerranée ? Il a fallu nécessairement des enseignants pour former ces nouveaux croyants, ce qui a été reconnu aussi comme un charisme : dans la lettre à Timothée, l’accent est clair : « la Parole de Dieu / les Paroles de la foi », avec le souci de la bonne doctrine (didaskalia, 15 mentions dans les trois lettres pastorales).
Timothée est à ce sujet une figure intéressante ; son nom grec signifie « celui qui honore Dieu ». Nous savons qu’il est né à Lystres (en Asie Mineure), d’un père païen et d’une mère juive, devenue chrétienne, appelée Eunice. Pendant une quinzaine d’années au moins, il fut un proche collaborateur de Paul, chargé de nombreuses missions et co-auteur de la plupart des lettres pauliniennes. Les épîtres pastorales, plus tardives, en font un des principaux épiscopes de la deuxième génération ; on y parle de lui comme jeune (1 Tm 4, 12) et nourri de la Parole (1 Tm 4, 6).
Si nous situons mieux la place et le rôle de ceux et celles qui ont reçu la charge d’enseigner la Parole, nous ne manquerons pas de prier pour tous les enseignants : ils sont directement dans la ligne des « premiers témoins » de tout ce que Jésus a fait et enseigné. Sans doute, tous et toutes ne sont-ils guère aptes à enseigner ; mais la phrase de Paul reprise ici en titre (Rm 12, 7) est encourageante ! La couleur à proposer serait volontiers le jaune de la lumière qui éclaire, petit à petit, les coeurs et les esprits. Que l’Église actuelle, comme déjà à Antioche, garde le vif souci de vrais «enseignants», qui sauront trouver comment parler aujourd’hui à leurs frères et soeurs : ils / elles se montreront de fidèles « serviteurs » du Christ Jésus, « nourris des Paroles de la foi ». Et se transmettront les lumières jaunes de l’Évangile.

Source : Livret 2019 renouveau.bediocese de Namur

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