Le livre de l’Apocalypse

Les dimanches du temps pascal, la Liturgie de la Parole nous propose de scruter l’Évangile de Jean et le livre de l’Apocalypse.

Évangile selon saint Jean

Arrivés au terme des récits évangéliques, avec la mort et la résurrection de Jésus-Christ ainsi que ses rencontres avec les disciples à Jérusalem, à Emmaüs et en Galilée, nous sommes invités à relire les textes de Jean à la lumière de l’événement pascal. Ce n’est qu’illuminés par les rencontres avec le Ressuscité que les disciples de Jésus commencent à comprendre vraiment ce qu’Il leur avait dit : qu’il est le berger qui donne sa vie pour ses brebis, que l’amour est le commandement nouveau et premier, qu’Il ne nous laisse pas orphelins et nous prépare à recevoir son Esprit, que la croix est une glorification de son amour pour chacun de nous et qu’Il nous fait participer à cette gloire, qu’Il nous appelle à être unis comme Il est uni au Père.

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Le Livre de l’Apocalypse

Le Livre de l’Apocalypse nous fait contempler l’Agneau victorieux. Au début de l’Évangile selon Jean, Jean le Baptiste appelle Jésus « Agneau de Dieu ». Dans sa Passion, Jésus réalise les prophéties d’Isaïe et se laisse crucifier « comme un agneau conduit à l’abattoir, comme une brebis muette devant les tondeurs » (Is 53,7). Dans ses visions, l’auteur de l’Apocalypse contemple l’Agneau « debout, comme égorgé » (Ap 5,6) que les anges acclament en disant « Il est digne, l’Agneau immolé, de recevoir puissance et richesse, sagesse et force, honneur, gloire et louange. » (Ap  5,12). Cette image est forte : Jésus-l’Agneau est vainqueur par sa douceur. La liturgie nous propose quelques images de cette grande fresque apocalyptique : une métaphore de ce qui adviendra à la fin des temps. C’est la révélation finale de la gloire de Dieu proclamée par « toute créature dans le ciel et sur la terre, sous la terre et sur la mer, et tous les êtres qui s’y trouvent » (Ap 5,13). Une foule en vêtements blancs se tient devant l’Agneau : après l’épreuve, « Dieu essuie toute larme de leurs yeux » (Ap 7,17). C’est alors un ciel nouveau et une terre nouvelle qui apparaissent et la Ville sainte, Jérusalem – demeure de Dieu avec les hommes – céleste. Cette ville représente tous les croyants, fondée sur la foi des douze apôtres de l’Agneau. Cette révélation finale de Dieu ne se fait pas sans un combat où le mal est définitivement détruit (« de mer, il n’y en a plus »), que les différents passages de l’Apocalypse évoquent de manière imagée. Le cycle de ces lectures pascales culmine dans le désir que cette victoire finale et les noces de l’Agneau avec l’Église, son épouse, adviennent sans tarder : « Amen ! Viens Seigneur Jésus ! » (Ap 22,20) La joie de la Résurrection est un avant-goût de cette joie plénière à laquelle nous sommes tous appelés et qui sera la nôtre, puisque le Seigneur nous dit : «Moi, je suis l’Alpha et l’Oméga, dit le Seigneur Dieu, Celui qui est, qui était et qui vient, le Souverain de l’univers. » (Ap 1,8)

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  • La Bibliothèque du Grand Séminaire à Namur possède un manuscrit de l’Apocalypse du XIVe siècle (un des quatre exemplaires existant dans le monde entier). Le recteur du séminaire, chanoine Joël Rochette, bibliste spécialisé dans ce livre, a publié un commentaire de l’Apocalypse avec des illustrations tirées de ce précieux manuscrit.

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